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“C’est à coup d’argent que l’Ancien Régime a créé des chefs d’œuvres”, l'architecte d’intérieur Ruhlmann ne cache pas ses intentions : pour créer ses décors, il lui faut de l’argent. Bienvenue au royaume du luxe, en deux mots : celui de l’Art déco !

La mosaïque évoque la plupart du temps un simple décor, plutôt modeste, pouvant orner un sol ou un mur. Mais avec Isidore Odorico, la mosaïque prend un tout autre chemin...

Le savoir faire d’Isidore Odorico associé aux doigts d’or de Galliano Serafini ont élevé "la mosaïque artisanale au rang d'œuvre d'art ». Musée de Bretagne, Les champs libres, p.1, Exposition Odorico 2 avril 2009 - 3 janvier 2010.

Où prenons-nous le café? Où faisons-nous les boutiques? La concurrence entre les magasins est rude et seuls ceux qui se démarquent le plus y arriveront. Odorico a mis son art au service des commerces : ils lui en sont reconnaissants !

Pierre Palmade, Catherine Deneuve ou encore François Hollande se sont laissés séduire par les décors luxueux de l’Hôtel d’Anjou. Un lieu chargé d’histoire qui vaut vraiment le détour.

Avant la seconde Guerre Mondiale, le faible coût de la main d’œuvre artistique permet encore aux clients les plus fortunés de réaliser leurs rêves les plus fous. À ce titre, la Maison bleue en est un témoin fastueux.

Abandonné, désaffecté, puis squatté, taggé, pillé dès les années 1970, le bâtiment de la Compagnie Française d’Aviation abrite depuis 2005 la Maison de l’Architecture, des Territoires et du Paysage et conserve encore son glorieux et martial décor de mosaïque.

Si la mosaïque d’Odorico était une couleur, quelle serait-elle ? Comment entretient-on une mosaïque vieille de près de 100 ans ? Marie Connan, mosaïste dans le Maine-et-Loire, nous donne des informations précieuses sur ces différentes questions.